Parlement de la Transition : clôture de la première session ordinaire 2025 et adoption de 40 textes législatifs
Le Parlement de la Transition a officiellement clôturé sa première session ordinaire de l'année 2025 le lundi 30 juin, lors d'une cérémonie solennelle tenue à Libreville. Cette session, marquée par l'adoption de textes législatifs structurants, témoigne de l'avancement du processus de refondation institutionnelle du pays. Les travaux parlementaires ont permis l'examen de 49 textes, dont 32 projets de loi gouvernementaux et 8 propositions parlementaires ont été adoptés.
La cérémonie de clôture a réuni les plus hautes autorités de l'État, notamment M. Alexandre Barro Chambrier, Vice-Président du Gouvernement, M. François Ndong Obiang, Ministre de la Réforme et des Relations avec les Institutions, ainsi que plusieurs membres du Gouvernement. Étaient également présents les présidents des institutions, des représentants du corps diplomatique et des autorités administratives, marquant l'importance accordée à cette étape du processus législatif.
Le Président de l'Assemblée nationale de la Transition, M. Jean François Ndongou, a dressé un bilan détaillé des travaux menés durant les deux sessions de l'année : la session extraordinaire de janvier et la session ordinaire ouverte le 3 mars 2025. Sur les 49 textes inscrits à l'ordre du jour, comprenant 38 projets de loi gouvernementaux et 11 propositions parlementaires, 32 projets ont été définitivement adoptés. Quatre textes demeurent en cours d'examen en commission, tandis que 8 propositions de loi ont été votées et 2 restent à l'étude.
Mme Paulette Missambo, Présidente du Sénat de la Transition, a souligné l'engagement actif des sénateurs dans l'examen des textes législatifs. Parmi les lois adoptées figurent des textes structurants pour l'avenir institutionnel du pays : le Code électoral, la loi relative aux partis politiques, les dispositions sur la répartition des sièges électoraux, ainsi que la loi encadrant le transfert de compétences et de ressources de l'État vers les collectivités locales. L'adoption de ces textes législatifs fondamentaux témoigne de la volonté des institutions de transition de doter le pays d'un cadre juridique solide pour son avenir démocratique.