Sécurité nucléaire/Sommet : Ali Bongo Ondimba présent aux assises de la Haye au Pays-Bas

Le Président de la République, chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba qui a quitté Libreville, le week-end dernier à destination de la Haye au pays-bas où il prend part, au côté de plusieurs autres dirigeants de la planète au 3ème sommet sur la sécurité nucléaire qui se tient dans ce pays du 24 au 25 mars 2014 a été salué à son départ par le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo.

Selon les informations émanant de la Haye, plus d'une cinquantaine de présidents dont l'américain Barack Obama, de Premiers ministres ou de ministres, ainsi que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, y sont attendus.

Le président de la République gabonaise devrait se saisir de cette opportunité pour davantage échanger avec les partenaires multilatéraux. Ce sommet, le troisième d'un processus lancé à Washington en 2010 par le président Barack Obama fait suite à celui de Séoul de 2012. L'objectif du processus étant de renforcer la sécurité nucléaire en prenant des mesures pour éviter que du matériel nucléaire ne tombe entre des mains terroristes. Le président Obama avait appelé, en 2009 à Prague, la communauté internationale à mettre sous contrôle tout le matériel nucléaire sensible dans un délai de quatre ans.

Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, principal organisateur de ce sommet a indiqué récemment au cours d'une conférence de presse, l'importance de ce troisième sommet sur la sécurité nucléaire. « Il existe une quantité considérable de matériel nucléaire dans le monde. S'il tombe dans de mauvaises mains, les conséquences seraient désastreuses. La communauté internationale a pour devoir d'utiliser tous les moyens pour éviter ce scenario. Les Pays-Bas contribuent ainsi à un monde plus sûr », avait-il déclaré.

L'objectif de ce sommet est de favoriser les décisions devant conduire à la réduction de la quantité de matériel nucléaire présent dans le monde et d'améliorer sa protection. Quatre organisations internationales et 53 pays participent aux négociations.