Flux Migratoires : l'accord du 5 juillet 2007 dépoussiéré à Libreville

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L'accord sur la gestion des flux migratoires signé entre le Gabon et la France, le 5 juillet 2007 fait l'objet, depuis le 14 mars 2012 et ce, jusqu'au 15 mars 2012 à Libreville, d'un survol entre les deux parties pour un bilan à environ quatre mois de son expiration.


Ouverte par le Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Dominique Nguieno, la rencontre de Libreville a été l'occasion idoine pour les différentes parties de faire la rétrospective des liens séculaires qui unissent le Gabon à la France. Le but final étant l'analyse des différents points contenus dans cet accord qui a fait souvent couler beaucoup d'encre et de salive du côté de Libreville.


S'agissant justement de la partie gabonaise, il ressort que les étudiants et stagiaires en France se sont souvent plaints de la non prise en compte par certaines préfectures, des clauses contenues dans le texte fondamental. Se réunissant pour la seconde fois dans la capitale gabonaise, les experts de ce comité ont planché sur les titres de séjour, les migrations professionnelles, la coopération en matière d'immigration et le co-développement.


Pour ce qui concerne les assises de Libreville, les experts gabonais ont montré une ferme volonté d'être plus vigilants qu'autrefois car, qualifié de « léonin » par certains milieux estudiantins des deux parties, le précédent accord faisait la part belle à une partie au détriment de l'autre.


En somme, il y aurait plus de souplesse pour les ressortissants français au Gabon que des Gabonais en France. Avec plus de 13 000 âmes au Gabon contre à peine 5000 en France, la mère patrie devra désormais équilibrer l'accord de sorte que les préfectures françaises appliquent à la lettre les points contenus dans le document qui sortira cette rencontre de Libreville.