Des mesures pour améliorer le quotidien des gabonais

Ce jeudi  05 juillet 2018, s’est tenu à Libreville, un déjeuner de presse entre deux membres du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou, ministre d’Etat, ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Porte-Parole du Gouvernement, Jean Fidèle Otandault, ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes Publics  et les médias.

Cette rencontre a offert l’occasion de présenter, auprès des journalistes de la presse, de la radio et de la télé, les différentes composantes de l’architecture de la loi de finances rectificative pour l’année 2018 et les mesures de redressement des finances publiques. 

   

Un véritable exercice de pédagogie et d’explication qui verra le passage des ministres de la Fonction Publique, de la Modernisation du service Public, chargé de la Réforme de l’Etat, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, du ministre de l’Economie, de la prospective et de la Programmation du Développement, Jean Marie Ogandaga, du ministre de la Promotion des Investissements et des Partenariats Publics-Privés, Madeleine Berre et du ministre du Travail, de l’emploi et de la Jeunesse, chargé de la Formation Professionnelle, Arnaud Calixte Engandji Alandji. Ces passages devant la presse auront le mérite de donner plus d’informations sur les tenants et les aboutissants  des  différentes mesures prises lors de la task force.

Les organisateurs ont saisi l’occasion de la rencontre pour rappeler que le Gabon n’est pas en crise encore moins en cessation de paiement. Il s’agit d’un pays qui connait une croissance positive mais accuse des arriérés de retard de paiement. Selon le membre du Gouvernement en charge du Budget, le Gabon vit une situation de baisse  des recettes budgétaires (35%), laquelle a pour conséquence la baisse des ressources relatives à la maîtrise notable  de la dépense de biens et services, la baisse significative des dépenses de transferts et subventions et l’effondrement  des investissements malgré le ratio apporté par les recettes hors pétrole.

Vu sur cet angle, le gouvernement qui ne voudrait pas connaître une dévaluation, parce qu’il n’aura pas constitué ses dépôts à la banque centrale, a pris le taureau par les cornes en mettant en place une batterie de mesures de redressement des finances publiques qui passait par la nécessité d’une loi de finances rectificative pour l’année 2018. Cette loi de finance rectificative a tourné sur l’accroissement des recettes budgétaires, la réduction de la masse salariale de 10% par an, la revue de la dette pour en garantir la soutenabilité, entre autres.

Les économies réalisées vont servir à l’augmentation de l’investissement dans le social, la santé, l’éducation...