L’industrialisation et l’entreprenariat gabonais au centre des échanges

Le ministre  de l’Industrie et de l’Entreprenariat National, Carmen Ndaot était l’invité ce jour du ‘’dafreshmorning’’. Avec les animateurs de ce programme, le membre du Gouvernement a discuté des questions liées à la politique de l’industrialisation et de l’entreprenariat au Gabon.

Dès l’entame de ce débat, le membre du gouvernement a indiqué que la stratégie nationale d’industrialisation est adossée au Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE). Le PSGE a mis en lumière certaines filières qu’il faut absolument développer : le bois, l’agriculture, les mines, le BTP…  l’objectif de cette réforme, poursuit Carmen Ndaot,  est de la faire valoriser au Gabon par des entreprises locales. Cela se traduit par l’arrivée des entreprises au Gabon pour former la main d’œuvre locale.  Le but est d’avoir la croissance du PIB, la  multiplication des exportations et la création des emplois. Au niveau de NKOK, il est prévu la création d’une zone d’investissement du marché local.

 Il y’a un impact de l’industrie dans l’économie nationale.  Pour avoir une idée sur l’impact de l’industrie sur l’économie nationale, on va regarder dans l’ensemble des transformations du bois sur place. Le complexe métallurgique de Moanda. Les usines de production d’huile de palme (Mouila et Kango). Les zones économique de Nkok où il y’a une soixantaine d’usine de bois qui produisent et exporte.

 L’industrie agro-alimentaire ne peut pas pour le moment être évoquée au Gabon mais déjà Olam, rassure le membre du gouvernement,  a commencé a exporté l’huile de palme. Il y’a un ensemble des programmes qui sont faits.  Le Gabon n’a pas encore le label mais les services du ministère travaillent dans ce sens (direction générale de  l’industrie AGANOR, OGAPI) pour avoir un label gabonais. Pour l’instant le gouvernement fait dans  la promotion. Il est déjà important de mettre une norme à nos produits.  La chambre de commerce est une vitrine de l’entreprenariat au Gabon. Elle représente les intérêts des entrepreneurs, des sociétés qui la composent, elle les formes et elle fait en sorte qu’il y’ait une attractivité dans ce domaine. L’institution fait beaucoup de réforme en ce moment pour optimiser son rôle dans les entreprises.  

Sur l’évaluation de l’entreprenariat au Gabon,  Les résultats ne sont pas perceptibles pour deux raisons : l’absence de communication sur les résultats et la mise en place d’un écosystème pour faire comprendre aux gens l’importance malgré le succès de plusieurs  champions nationaux. Le chef de l’état tient beaucoup sur l’entrepreneuriat, les raisons sont multiples (saturation dans la fonction publique un secteur privé davantage exigent). L’auto emploi reste une voie pour créer les emplois. La stratégie est donc de former les gens dans la gestion des entreprises. Des structures d’accompagnement, les incubateurs sont destinés à leur accompagnement.  La liste de celle-ci est située dans  les locaux de l’espace PME.

Stratégie d’expansion des incubateurs dont leur présence est déjà effective à Mouila, Port gentil, Lambaréné. Il faut une éducation des gestions d’une entreprise. Il y’a un travail de structuration à faire. Il y’a un travail de mentalité à faire. La politique est de mettre des incubateurs sectoriels. L’état a contracté un certain nombre de financement des programmes la banque mondiale, le prodex vise à reformer la formation pro. Il y’a un programme qui vise à former 2000 jeunes, avoir des outils d’entreprenariat. Il faut accompagner la stratégie (techniquement et financièrement) ‘’ nous allons travailler en réseautage avec le fond okoumé’’ a indiqué le ministre Carmen Ndaot avant d’annoncer que les incubateurs sont disponibles à l’ensemble des gabonais.

 Sur les différents  programmes initiés à l’endroit des entrepreneurs à l’instar du programme ‘’ un jeune un métier’’  le projet   idyanja, le membre du Gouvernement pense qu’il faut l’harmonisation des financements, il faut les regrouper voir comment les accompagner,  faire une auto évaluation et  bien harmoniser des politiques sectorielles.