Le dernier cas de cette maladie remonte en 2011. Jusque-là, grâce aux efforts du gouvernement à venir au bout de la poliomyélite,  le pays n’a plus connu des cas de cette affection. La conférence de presse animée ce jour par le ministre d’Etat, ministre de la Santé, Denise Mekam’ne avait pour objectif d’édifier l’opinion nationale et internationale sur la nécessité pour le Gabon non seulement de se réjouir de cette marque de reconnaissance mais surtout de redoubler d’efforts afin que la poliomyélite ne soit plus présente dans les foyers.

Le Gabon vient d’être certifié ‘’ pays libre de polio’’. La reconnaissance s’est faite hier à Yaoundé au Cameroun où se tient la Commission Régionale pour la Certification de l’éradication de la poliomyélite en Afrique (CRCA). Le pays est représenté par une équipe d’experts du ministère de la Santé Publique.

Accompagnée du représentant résidant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Dr Boureima Samba, la ministre de la santé a indiqué à la presse les efforts du Gabon en matière d’éradication de la poliomyélite ‘’ le Gabon a souscrit depuis quelques années à l’initiative de l’éradication de la polio. Ceci s’est traduit par une série d’activités conduites dans différents axes stratégiques de la lutte contre cette maladie, avec une action forte autour de la surveillance épidémiologique, des campagnes de vaccination de masse et une pratique régulière de la vaccination de routine’’

C’est donc fort de cette détermination, poursuit le membre du gouvernement que ‘’ ce processus s’est poursuivi et a donné lieu à la présentation du dossier de notre pays à la Commission Régionale pour la Certification de l’Eradication de la Poliomyélite en Afrique (CRCA)’’.

Si elle a tenu a partagé le sentiment de fierté de l’ensemble du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, l’oratrice a insisté sur l’importance et l’intérêt qu’accorde le président de la République, Ali Bongo Ondimba et son épouse Sylvia sur leur leadership en matière d’éradication de cette maladie.

Pour elle, ‘’ il s’agit maintenant pour notre pays de consolider cet acquis et de ne pas relâcher les efforts entrepris. Sans triomphalisme ni autosatisfaction, il importe de rappeler l’intérêt que nous avons à pérenniser notre engagement commun, et à lutter résolument contre les maladies encore endémiques au Gabon. Cette responsabilité est aussi celle des familles qui doivent continuer de faire vacciner les enfants et éviter une résurgence de cette maladie.’’