Séminaire sur le renforcement des capacités ‘’L’égalité des chances pour un développement social inclusif’’

Pendant deux jours, du 26 au 27 juillet, se tient à Libreville un séminaire sur le renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre de la politique de l’Egalité de Chance. L’atelier, ouvert ce matin par le Premier Ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, vise à renforcer les capacités du plus grand nombre d’acteurs en leur permettant de disposer de connaissances de base sur le concept de l’Egalité des Chances.

 

Le ministère de l’Egalité des Chances organise depuis ce matin un séminaire sur le renforcement des capacités. Axé sur le thème ‘’ Egalité des chances pour un développement social inclusif’’, le séminaire a pour, entre autres objectifs, de renforcer la connaissance, la mise en œuvre des programmes égalité des chances et la mise à échelle des stratégies nationales d’égalité des chances. Il s’agit aussi d’acquérir les outils d’analyse nécessaires dans ce domaine, créer une plate-forme d’échanges entre le département ministériel en charge de cette question et les autres entités ministérielles, les institutions, les collectivités et la société civile pour in fine, mieux comprendre et interpréter le concept d’égalité de chances en utilisant les outils clés.

C’est sans nul doute dans cet élan, qu’en ouvrant le séminaire, Emmanuel Issoze Ngondet a indiqué pour sa part que le programme de l’Egalité des chances n’est pas un slogan de campagne mais plutôt un ‘’ levier essentiel de nos politiques publiques’’ pour lui, la rencontre ouverte ce matin est ‘’ la matérialisation du refus, par le gouvernement, que le statut social d’un gabonais, soit prédéterminé par son origine familiale, ethnique, géographique ou encore religieuse’’.

Intervenant avant le Chef du Gouvernement, Blaise Louembé, le ministre de l’Egalité des Chances a pour sa part indiqué que ‘’ les politiques publiques que le gouvernement est chargé de mettre en place doivent impliquer le plus grand nombre’’. Dans cette perspective, le membre du gouvernement estime que ‘’ la politique de l’égalité des chances ouvre des nouvelles perspectives pour notre pays, car la lutte contre les inégalités et les privilèges indus établit un nouveau contrat avec le citoyen’’. Nulle question, selon l’orateur d’orienter les choix sur la provenance régionale, la référence à l’ethnie ou au nom mais de tenir compte des seuls critères de mérite et de compétence.

Même son de cloche, pour le représentant du Système des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Jacques Boyer. Le diplomate avant de dresser un tableau récapitulatif sur la question de l’Egalité des Chances dont son organisme promeut les politiques publiques déployées a dressé les points forts que doivent revêtir le groupe de mots égalité des chances, dont la vulnérabilité continue d’affecter plusieurs groupes et catégories de la population. Pour lui, contribuer à l’atténuer, voire l’éliminer, nécessite la contribution de tous, gouvernants, société civile et partenaires.