Présidentielle 2016 : Formation des journalistes par l'OIF

Le Gouvernement a sollicité la délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) conduite par l’ancien ministre des Affaires étrangères de la Mauritanie, Ahmed Ould Abdallah de s’investir dans la formation des journalistes pour la gestion et le traitement de l’information en période électorale, le vendredi 18 mars 2016 à la Primature.

L’OIF a pour objectif de contribuer à améliorer le niveau de vie de ses populations en les aidant à devenir les acteurs de leur propre développement. Elle apporte à ses États membres un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques et mène des actions de politique internationale et de coopération multilatérale, conformément aux 4 grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie entre autres : Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche.

Fort de ce qui précède, la délégation conduite par Ahmed Ould Abdallah est venue s’imprégner du climat politique qui prévaut actuellement quant à l’organisation de l’élection du président de la République Gabonaise prévue pour le mois d’août prochain mais aussi voir dans quelle mesure, elle devrait accompagner le gouvernement.

Entouré de quelques membres du gouvernement et du conseiller spécial du président de la république, le Premier Ministre, a demandé à la mission de l’Organisation de la Francophonie de s’investir dans la formation des journalistes pour la gestion et le traitement de l’information en période électorale, en tant qu’acteur incontournable de la prévention des conflits et de la paix.

Daniel Ona Ondo a décliné également les moyens mis en œuvre pour un déroulement transparent et apaisé. Non sans réaffirmer la volonté d’un dialogue inclusif, dans le cadre du Conseil National de la Démocratie (CND) plateforme de concertation et de consensus, pour régler les différends et pour asseoir la Démocratie et l’État de Droit, choisi par les partis politiques, lors de « Accords de Paris » en 1994.

Après avoir rencontré les partis politiques, les confessions religieuses, la société civile, l’ancien ministre le mauritanien Ahmed Ould Abdallah a pour sa part noté la volonté de tous les acteurs de contribuer à la préservation de la paix et de la cohésion sociale.