La présidente de la COP21 salue « les politiques exemplaires du Gabon » dans le domaine du développement durable

Libreville, le 15 mars 2016 – Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a reçu ce mercredi matin la ministre française de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le climat, Ségolène Royal. L’Accord de Paris doit être signé aux Nations unies le 22 avril prochain. La présidente de la COP21 salue « les politiques exemplaires du Gabon » dans le domaine du développement durable.

Au cours de cette audience, le Chef de l’Etat a réaffirmé avec conviction sa volonté de voir l’Afrique « faire partie de la solution que doit apporter l’humanité au défi complexe posé par le changement climatique » et rappelé que le Gabon s’était doté « d’outils, de technologies et d’institutions pour mettre à sa portée l’atteinte d’objectifs de développement plus propres et plus rationnels. » Présenté lors du dernier Conseil national sur les changements climatiques, le Plan national d’affectation du territoire (PNAT), par l’optimisation de l’usage de la terre et des ressources, doit permettre de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2025. « J’ai souligné, a indiqué Mme Royal, l’implication très forte du Président Bongo Ondimba et de son équipe durant la COP21. Je suis donc venue écouter les attentes des autorités et demander un soutien du Gabon. »

Ségolène Royal a plaidé pour le déploiement rapide de l’Initiative sur les énergies renouvelables en Afrique, telle que proposée par les chefs d’Etat africains à la COP21, afin d’augmenter la capacité installée du continent en énergies renouvelables de 10 GW d’ici 2020 et de 300 GW d’ici 2030. La ministre française a relevé au passage que 80% de la population gabonaise avait accès à l’énergie, largement au dessus de la moyenne continentale à 50%. Le Chef de l’Etat s’est fixé l’ambition de porter la capacité de production énergétique du Gabon à plus de 1200 MW en 2020 grâce à des investissements dans la production gazière, hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables.

Le Comité d’orientation stratégique de l’Accord de conversion de dettes France-Gabon, tenu à Libreville le 24 février dernier (32,8 milliards de FCFA pour la gestion durable des écosystèmes forestiers), fut l’occasion de souligner que le Gabon avait été le premier pays africain à remettre sa contribution à la COP21, créant une dynamique sur le continent. « Nous sommes en train de construire, réaffirme le Chef de l’Etat, un nouveau modèle de développement qui, conciliant croissance économique, bien-être social et préservation de l’environnement, offrira à tous une égalité des chances. » Le Gabon occupe la vice-présidence du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le climat et en prendra la présidence l’an prochain.

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