L'éventualité d'une fourrière aux normes évoquée à la Primature

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La question relative à l'éventualité d'une ouverture d'une fourrière aux normes internationales a été débattue, le 5 juin 2014 à la Primature à l'occasion d'une audience que le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo a accordée à M. Cavozza Angelo, responsable de la société CATRA, spécialisée en la matière.

Il s'agissait pour ce promoteur, de présenter les contours d'un projet d'ouverture d'une fourrière aux normes internationales qui devra à la longue, juguler le problème, non seulement de l'insalubrité, mais celui concernant le recyclage des pièces de véhicules et autres épaves disséminées çà et là, ainsi que de la propreté sur l'ensemble du territoire national. 

En effet et suivant les explications fournies par M. Cavozza au Chef du gouvernement, l'étude menée jusque-là montre que la capitale gabonaise, jonchée des épaves de toutes natures (voitures, bateaux et autres métaux) devrait faire l'objet d'une plus grande attention par le respect scrupuleux de l'environnement, synonyme du bien-être des populations, sachant que c'est la porte d'entrée principale du Gabon. Il a informé le Premier ministre de ce que ce projet, déjà expérimenté dans la ville de Pointe-Noire au Congo voisin depuis 1991, devra permettre à plusieurs jeunes en quête de travail de se trouver là, un moyen de se rendre utile dans la société.

Le promoteur qui a reçu des assurances du chef du gouvernement quant à l'approfondissement des études y relatives a laissé entendre qu'il pourra, dans les meilleurs délais, proposer un projet définitif qui pourra avoir l'assentiment des décideurs. Il a par ailleurs sollicité l'appui des plus hautes autorités en vue d'un aboutissement heureux dudit projet. Le responsable de la société de droit gabonais CATRA a également, fort de sa longue expérience dans ce domaine, fait savoir qu'il était disposé à réactualiser ses nombreux contacts dans plusieurs pays européens au profit de la future fourrière qui permettra de débarrasser Libreville de ses immondices de ferraille.

S'agissant des contacts obtenus auprès de certains partenaires en Occident, M. Cavozza a dit qu'il pourra aller échanger avec eux en compagnie de quelques responsables du ministère des Transports en vue de rendre plus cohérent, les différentes étapes de montage de ce dossier. Concernant la fourrière, il a fait savoir qu'il ne s'agissait pas seulement des métaux, mais il y voit des pièces de rechange et autres accessoires que l'on pourra adapter sur le matériel roulant. Le Premier ministre a pour sa part, salué l'initiative du promoteur et a souhaité que la préparation du projet suive son cours normal afin d'être plus étoffé et en phase avec la vision du Chef de l'Etat pour ce qui concerne la préservation de l'environnement.