Communiqué Final du conseil des ministres du Mercredi 29 Janvier 2014


Consécutivement à la formation du Gouvernement de la République, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, a présidé le Conseil des Ministres de ce jour, Mercredi 29 Janvier 2014.

 

L'ordre du jour des travaux du Conseil des Ministres a porté essentiellement sur la communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, qui s'est articulée sur deux (2) points principaux :

 

  • le Code de conduite des membres du Gouvernement de la République ;

 

  • le nouveau Pacte social.

 

S'agissant du Code de bonne conduite, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, a rappelé au Conseil des Ministres que les femmes et les hommes qui composent le Gouvernement de la République ont été choisis, certes, pour leurs talents, mais parmi tant d'autres compatriotes.

 

Aussi, les valeurs de :

 

  • solidarité ;
  • honnêteté ;
  • réserve ;
  • responsabilité ;
  • compétence et transparence,

 

prescrites par la Charte de déontologie, librement approuvée par chacun des membres du Gouvernement de la République, doivent être rigoureusement et permanemment mises en application.

 

« L'accomplissement de la mission ministérielle doit constituer un sacerdoce pour le mieux-être des populations, qui appelle de chacun d'entre vous, abnégation, loyauté et patriotisme », a précisé Monsieur le Président de la République.

 

Concernant le nouveau Pacte social, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, a, sur la base du diagnostic alarmant, établi par le Cabinet MC KINSEY, sous la supervision de Madame la Première Dame Sylvia BONGO ONDIMBA, déploré que le tiers de notre population vit sous le seuil de pauvreté.

 

Aussi, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, conformément à l'axe trois (3) du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) en ce qui concerne la prospérité partagée, a exigé, sans délai du Gouvernement de la République, de mettre tout en oeuvre pour :

 

  • assister les populations les plus vulnérables aux fins de subvenir à leurs besoins alimentaires, sanitaires, éducatifs ;

 

  • aider les populations économiquement faibles, à développer les activités génératrices de revenus, sur l'ensemble du territoire national, en soutenant les projets dans les domaines à fort potentiel, tels que l'agriculture, l'élevage, le tourisme, l'artisanat, afin de les autonomiser ;

 

  • réduire les inégalités d'accès au service public de base, dans les secteurs de la santé, de l'éducation et de l'accès à l'eau potable dans les zones défavorisées de nos villes, mais aussi de nos villages, afin d'accélérer la mise à niveau de nos territoires.

 

 

FIN