Le Gabon prend part à la réunion sur l’urgence de protéger 30 % de la planète d'ici 2030

Libreville, le 28 mai 2020 – Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat, des Objectifs de développement durable et du Plan d’affectation des terres, Pr. Lee White, a pris part ce jour à une réunion portant sur l’urgence de protéger 30 % de la planète d'ici 2030.

Organisé par les gouvernements du Costa Rica et de la France, en leur qualité de co-présidents de la Coalition pour une haute ambition pour la nature et l’homme, cet évènement a vu la participation de représentants des Parties à la Convention sur la diversité biologique, des scientifiques, et de plusieurs ministres en charge de l’environnement parmi lesquels celui de la République du Congo.

Dans le cadre du contexte mondial actuel marqué par la crise sanitaire inédite de la Covid-19 en lien avec un virus d’origine animale, les records de chaleur mondiaux, ou encore les alertes scientifiques face à la dégradation de la nature, cette réunion a été l’occasion de mobiliser les acteurs atour de la préservation de la biodiversité et des écosystèmes afin d’assurer le bien-être collectif, protéger la santé des populations humaines et les générations futures.

Pour le ministre Lee White, l’initiative « 30 % d’aires protégées d’ici 2030 », lancée par le Costa Rica et la France, est un objectif ambitieux mais réaliste : « Cet objectif mondial que nous devons nous approprier signifie s’engager ensemble, selon nos possibilités respectives, à atteindre un résultat dont nous bénéficierons tous. La corrélation forte entre le changement climatique, la biodiversité et le bien-être humain ne peut plus être ignorée. C’est cette vague de destruction naturelle qui crée les conditions idéales pour la propagation des zoonoses telles que la Covid-19 », a-t-il déclaré.

Clôturant son propos, le Pr. Lee White a souligné la nécessité de protéger la nature pour lutter contre les changements climatiques : « La biodiversité est le fondement de notre bien-être et notre santé, mais aussi de nos économies. Nous devons agir ensemble, de toute urgence, avant qu’il ne soit trop tard ».