Porte-parole du Gouvernement / ConfPresse Propos liminaire

Ordre du jour

  1. Le sommet OIF
  2. Le dialogue national
  3. Le code de la communication
  4. L’annonce de la Journée  citoyenne du samedi 3 décembre 2016
  5. Le sommet extraordinaire de la CEEAC

 

  1. Le  XVIème Sommet de la Francophonie à Madagascar

  Le samedi 26 novembre 2016, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a pris part à la cérémonie solennelle d’ouverture du XVIème Sommet de la Francophonie (OIF), qui a eu pour thème « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone ».   Il faut préciser que depuis le Sommet de Dakar en 2104, et l’arrivée de Mme JEAN à la tête de cette organisation, le Chef de l’Etat a eu l’occasion de travailler de façon fructueuse avec la Secrétaire générale sur des dossiers importants. Il s’agit en l’occurrence du lancement en août 2015 du Fonds francophone pour l’innovation numérique. Aussi, notre pays figure-t-il parmi les premiers pays bénéficiaires d’une telle coopération avec l’OIF, coopération qui s’inscrit en droite ligne dans le programme « Egalité des Chances » de son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.   Notre pays a également institué un nouveau partenariat avec l’OIF. Il s’agit de la mise en place en terre gabonaise du programme de « Promotion de l’emploi par l’entreprenariat chez les femmes et les jeunes en Afrique subsaharienne francophone ».   Ce programme favorisera indéniablement la création d’emplois par le développement de l’entreprenariat dans les secteurs à fort potentiel et porteurs de croissance. Les Gabonaises et les Gabonais porteurs de projet bénéficieront d’un accompagnement grâce au renforcement des structures de type ‘incubateur d’entreprises’ et grâce à une amélioration de l’environnement des affaires. Le Président de la République n’a cessé depuis 2009 de soutenir le développement de l’entreprenariat afin que tous les Gabonais aient les mêmes chances de trouver un emploi.   Retenons in fine, l’adoption par les chefs d’Etat et de Gouvernement - membres de l’OIF - de la résolution initiée par le Gabon qui entérine la création d’une entité permanente au sein de l’OIF pour la promotion de l’égalité homme-femme, des droits et de l’autonomisation de la femme. Cette résolution phare qui s’inspire directement de la « décennie de la femme » est non seulement en parfaite adéquation avec le programme de l’Egalité des chances, mais s’intègre également de manière parfaite dans l’objectif V du Programme de développement durable des Nations Unies.  

  1. Le dialogue national

   Le Premier Ministre poursuit ses consultations.   Sur instructions du Président de la République Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, le Premier Ministre Emmanuel ISSOZE NGONDET poursuit sa série de prises de contact avec la classe politique gabonaise. Un certain nombre de chefs de partis politiques de la majorité ainsi que d’autres de l’opposition ont déjà été reçus à la Primature. Les échanges se déroulent normalement, dans un esprit de franche convivialité et de  respect mutuel. Les prochaines assises, voulues par Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, dont le cadre reste à fixer, doivent déboucher sur des décisions fortes pour l’avenir de notre pays. Dans les prochains jours, le Premier Ministre lui-même déclinera le calendrier de cette consultation nationale.  

  1.  Rencontre Ministre d’Etat en charge de la Communication et les membres du CNC.

  Jeudi dernier, dans le cadre des prérogatives que me confère la loi, je me suis rendu  au Conseil national de la communication (CNC). L’objectif de cette rencontre était d’échanger avec les Conseillers membres de l’institution de régulation sur le nouveau Code de la communication. Le nouveau texte doit dès janvier prochain régir la communication dans notre pays. Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, c’est un texte équilibré qui, contrairement à l’ancien, prend en compte les médias en ligne. Il vise également à offrir un meilleur cadre aux professionnels  des médias.  Toutefois, ils devront se conformer à quelques dispositions, notamment celles contenues dans l’article 44 qui stipule que « tout journaliste est personnellement responsable de ses écrits et des informations qu’il diffuse. Il doit s’assurer que l’information qu’il diffuse est juste et exacte et éviter d’exprimer des commentaires et des conjectures sur des faits non vérifiés. Il lui est interdit les actes suivants : l’insinuation malveillante, la calomnie, l’injure, le mensonge, la déformation des faits, la falsification par déformation ». D’autre part, l’article 45 stipule que « tout journaliste peut user pour signer ses articles d’un pseudonyme. Dans ce cas, l’organe qui l’emploi est tenu de déposer ce pseudonyme auprès de l’autorité de régulation compétente. L’obligation du pseudonyme visé s’impose aussi aux journalistes indépendants. L’usage de plus d’un pseudonyme est interdit ». L’article 15 pour sa part, indique que « ne peuvent être propriétaire d’une entreprise privée de communication ou d’une entreprise des métiers de la cinématographie, les personnes ci après :

  • Le Président de la République
  • Les membres d’une institution constitutionnelle
  • Les membres du Gouvernement
  • Les agents de l’Etat
  • Les agents des collectivités locales
  • Les magistrats
  • Les dirigeants des établissements publics et les autorités administratives indépendantes.
  • Les agents des forces de défense et de sécurité
  • Les salariés d’une entreprise publique ou parapublique de communication
  • Les membres du directoire d’un parti politique

Par ailleurs, selon l’article 16, toute personne jouissant d’une immunité de juridiction ou résidant hors du Gabon ne peut assurer les fonctions de directeur de publication, de producteur, de diffuseur ou d’auteur de manière régulière dans un organe de communication installé au Gabon. L’article 17 précise quant à lui qu’« il est interdit de prêter son nom de quelque manière que ce soit, à toute personne qui sollicite la délivrance d’un agrément de création et d’exploitation d’une entreprise de communication ». A titre de rappel, l’article 32 du nouveau code présente lui, le cadre institutionnel et organisationnel de la communication en République Gabonaise. Il comprend :

  • Le Ministère chargé de la Communication
  • Les autorités de régulation de la communication
  • Les entreprises publiques et privées du secteur
  • La Commission nationale de la carte de presse et des métiers du cinéma

Enfin, l’article 180 dispose que «  l’éditeur, l’imprimeur, le producteur, le distributeur, l’hébergeur ou le diffuseur sont solidairement responsables des délits commis en matière de communication ». Les acteurs du secteur ont jusqu’au 2 Janvier 2017 pour se conformer aux nouvelles dispositions en vigueur. Hormis ce point, les réformes en cours, notamment la diversification de l’offre audiovisuelle publique, ont été évoquées. Dans les prochains jours, le 15 décembre précisément, Radio Gabon va procéder au lancement de sa chaine thématique dédiée à la promotion de la musique gabonaise : RADIO GABON MUSIQUE.

  1. La journée citoyenne

Le samedi 3 décembre prochain aura lieu la journée citoyenne. A cet effet, les membres de l’administration gabonaise sont conviés à prendre part aux activités organisées dans leur département respectif. Il a été noté que si la mesure rencontre désormais l’adhésion des travailleurs, elle reste quasi inexistante chez les particuliers. Les Gabonais sont donc invités à plus d’engagement et de civisme.    

  1. Sommet extraordinaire de la CEEAC  

Placée sous la Haute présidence d’Ali BONGO ONDIMBA, Chef de l’État, Président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC, une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de ladite communauté se tiendra à Libreville, au Gabon, le mercredi 30 novembre 2016. Cette session sera  principalement consacrée à l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale. Les sujets pourraient notamment porter sur les questions de paix et de sécurité en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Burundi et à la lutte contre Boko Haram au Cameroun et au Tchad.    Merci de votre aimable attention