ALLOCUTION DE MONSIEUR LE MINISTRE DU COMMERCE : JOURNEE INTERNATIONALE POUR L’ELIMINATION DE LA PAUVRETE

Excellences mesdames et messieurs, chers compatriotes,


Le Gabon à l’instar de la communauté internationale célèbre en ce jour du 17 octobre la « Journée Internationale pour l’Élimination de la Pauvreté ».

En cette circonstance solennelle, permettez-moi de rappeler que cette journée, qui met en exergue le combat de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, a été initiée par le Père Joseph WRESINSKI en 1970.

La vision du fondateur du mouvement ATD Quart-monde, est une invitation à l’humanisme et à la lutte contre la pauvreté et la misère.

Mesdames et messieurs, chers compatriotes,

Le thème retenu cette année par l’Organisation des Nations Unies est : «N’oublions personne : Réfléchissons, décidons et agissons ensemble contre l’extrême pauvreté».

Sur le plan national, le sous-thème choisi est : « Entreprendre, dire non à la précarité, pour une prospérité partagée ».

En effet, ce thème laisse transparaitre l’engagement des partenaires au développement et de l’Etat Gabonais, à relever les défis permettant de réduire la pauvreté et la misère.

L’intégration du plus grand nombre, nous amène à comprendre qu’il faut briser progressivement, mais de façon significative les discriminations et les injustices.

Dans ce contexte, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État, dans son discours du 29 janvier 2014, a déclaré :

Je cite : «… ce jour est pour moi l’occasion de rappeler une promesse faite à mes compatriotes et que je n’ai pas oubliée, c’est-à-dire celle d’un Gabon plus juste, plus solidaire et qui ne laisse aucun de ses enfants sur le bord de la route ».

Cet engagement solennel est la volonté très clairement affichée de combattre la pauvreté au Gabon, avec l’implication de tous les partenaires au développement.

La réaffirmation du triptyque « Paix, Développement et Partage » sous-tend le refus de l’exclusion sociale et l’acceptation de l’autre dans l’optique d’un développement durable.

C’est pourquoi, le discours de clôture des Assises Sociales, tenues à Libreville les 25 et 26 Avril 2014, annonçant le nouveau Pacte Social, en est une parfaite illustration. Car, il met en exergue des champs d’actions pouvant répondre aux besoins des populations démunies.

Mesdames et messieurs, chers compatriotes,

Ce 17 octobre nous donne l’occasion de réitérer notre solidarité vis-à-vis des personnes qui luttent quotidiennement contre l’extrême pauvreté et l’exclusion.

En effet, la lutte contre la pauvreté est un combat qui engage l’Etat, à travers les réformes mises en œuvre, les partenaires au développement et les populations.

C’est dans ce contexte que le Secrétaire Général de l’ONU a affirmé, je cite : « qu’il s’agit d’une opportunité de reconnaître les efforts et les luttes des personnes vivant dans la pauvreté, une chance pour eux de faire entendre leurs préoccupations, et un moment pour reconnaître que les personnes en situation de précarité sont aux premières lignes de la lutte contre la pauvreté».


Mesdames et messieurs, chers compatriotes,


Comme vous le savez déjà, la pauvreté est transversale ou multidimensionnelle. Car, lorsque l’Etat s’efforce de résoudre les questions relatives à l’éducation, la santé, l’habitat et la route, il s’attaque évidemment à la pauvreté.


Le Ministère du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Développement des Services, que j’ai l’honneur de diriger, prend également en compte toutes les couches sociales.

Pour cela, la Direction Générale de la Lutte contre la Pauvreté et la Direction Générale de l’Economie Sociale, mettent un accent particulier sur le regroupement des populations, en associations ou en coopératives aussi bien en zone urbaine qu’en milieu rural.

Cette action consiste à matérialiser la vision du Chef de l’Etat et du Gouvernement, de favoriser la création des Activités Génératrices des Revenus comme moyens concrets de lutte contre la pauvreté.

Cela représente à n’en point douter, des instruments forts d’autant plus qu’ils permettent de reléguer à l’arrière-plan la tradition de l’État Providence, de l’assistanat, et par conséquent, participent efficacement à l’élimination de la pauvreté.

Excellences, mesdames et messieurs, chers compatriotes,

Il me plaît de rappeler que, la « Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté », vise à développer une compréhension mutuelle, une solidarité et une responsabilité partagées entre personnes et groupes de différents horizons, en collaboration avec les personnes en situation de pauvreté.

Dans cette optique, la consolidation des fondements de l’émergence telle que voulue par Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, dans son projet de société « l’Avenir en Confiance », place l’équité et le bien-être de tout gabonais au cœur d’un nouveau modèle de développement où, aucune personne n’est laissée de côté.

Dans le prolongement du Chef de l’Etat, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA a conduit au cours de l’année 2013 une mission qui a permis de faire « les états généraux de la pauvreté et de la précarité ». Cette étude a été sanctionnée par la mise en place du Pacte Social de solidarité.

Excellences, mesdames et messieurs, chers compatriotes,

Notre engagement aux côtés du Chef de l’Etat, s’inscrit dans cette volonté commune indéfectible d’assister les populations économiquement faibles.

Je crois fermement que c’est ensemble et maintenant, que nous devons relever le grand défi de l’élimination de la pauvreté. Car, chaque Gabonais possède les dons et les talents pour contribuer à cette lutte.

A ce titre, il est important de comprendre que le combat contre la misère et la pauvreté est une affaire de tous. Il est mené aussi bien au niveau individuel, qu’au sein de la famille, des coopératives, des associations, de l’Etat et avec tous les autres Etats.

En définitive, la célébration de la Journée doit être un processus continu à travers une attitude de partage et d’entraide tout au long de notre existence.


Je vous remercie.